Radio France condamnée pour le licenciement de l’humoriste Stéphane Guillon

Le conseil des prud’hommes de Paris a jugé que le licenciement de l’humoriste Stéphane Guillon était « sans causes réelles et sérieuses ».

Débarqué de France Inter en juin 2010, l’humoriste Stéphane Guillon avait attaqué son ancien employeur, en l’occurrence Radio France, pour contester la validité de son licenciement.
Les prud’hommes de Paris viennent de lui donner raison en jugeant la procédure de licenciement engagée à son encontre comme étant « sans causes réelles et sérieuses ».
Selon Le Monde, qui a révélé cette information, le tribunal a accordé 212 000 euros de dommages et intérêts à Stéphane Guillon.

A l’époque, le président de Radio France Jean-Luc Hees avait justifié le « limogeage » de Stéphane Guillon en estimant que l’humoriste avait, à certaines occasions, dépassé les bornes à l’antenne. Il avait ajouté  : « Si l’humour se résume à l’insulte, je ne peux le tolérer pour les autres mais également pour moi ».
Selon l’avocat de Stéphane Guillon, « les prud’hommes ont considéré que les conditions du contrat auraient dû nécessiter qu’une faute soit évoquée, ce que l’employeur s’est bien gardé de faire » (source : Le Parisien).

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