Le nombre de plans de sauvegarde de l’emploi, engagés dans le cadre d’une procédure de licenciements collectifs, a baissé de 30% lors du premier semestre 2011, rapporte le dernier bilan de la Dares.
Il y a un mieux, mais un mieux à relativiser. Car le premier semestre 2011 sur lequel se sont penchés les services de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) pour dresser leur premier bilan annuel correspond, en France, à une période de croissance revigorée (+1% sur le seul premier trimestre).
Surtout, c’était avant que les Etats-Unis perdent leur AAA et l’onde de choc généré par le krach boursier qui s’est ensuivi, faisant planer le risque d’une nouvelle récession mondiale au moment où les états sont au bord de la banqueroute.
Selon les Echos, qui rapporte l’étude de la Dares, 507 plans sociaux ont été engagés au premier semestre 2011. C’est 30% de moins que lors du premier semestre 2010. Mais le niveau reste encore largement supérieur (+40%) à la dernière période précédent l’éclatement de la crise en 2008.
Au total, ces plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), engagés dans le cadre d’une procédure de licenciements collectifs, a concerné 25 000 personnes, contre 35 000 lors des six premiers mois de l’année 2010.
Une baisse que Les Echos analysent en partie par le recours des entreprises à d’autres outils d’ajustement comme « la rupture conventionnelle, le non-remplacement de départs en retraite ou encore le congé de mobilité » qui permet aux salariés dont le poste est menacé d’être accompagné pour favoriser leur retour à l’emploi.