De nombreux entrepreneurs souhaitent implanter leurs startups aux USA. L’environnement économique américain est en effet favorable à l’expansion d’une entreprise. Si la recherche du concept et l’étude de marché sont primordiales, la réalisation des différentes formalités juridiques est indispensable pour lancer son activité en toute légalité. Voici un aperçu sur les démarches.
Préparer l’implantation de son entreprise aux USA
Implanter son entreprise aux USA est un rêve pour certains. Pourtant, d’autres sont parvenus à le réaliser. Aujourd’hui, près de 20% des investisseurs aux États-Unis sont des Français. Une preuve que le lancement d’une activité sur le sol américain est tout à fait réalisable. Cependant, cela reste assez complexe. Pour pouvoir créer sa société en toute légalité, l’entrepreneur doit passer par plusieurs étapes. Tout d’abord, il faut se déplacer aux États-Unis pour étudier la viabilité du projet et valider le concept. Ce déplacement peut se faire par la seule présentation d’une ESTA. Il est nécessaire de consulter le site dédié pour cette formalité pour savoir combien coute l’ESTA pour les USA ?
Ceci fait, on peut désormais procéder à l’implantation. Pour cela, l’investisseur doit acquérir un visa E2. Pour obtenir ce document, le créateur doit dépenser au minimum 100 000 $ avant de faire sa demande auprès de l’ambassade. Cette somme peut être utilisée pour la réservation d’un local, l’achat des matériels de bureau ou autres dépenses relatives à la création de la société. Ceci sert à prouver que l’activité a bel et bien débuté sur le sol américain. L’entrepreneur doit ensuite présenter les justificatifs des dépenses ainsi qu’un business plan comprenant un bilan prévisionnel sur cinq ans lors de son entretien au consulat.
Choisir son statut juridique : une étape déterminante
Le business plan est essentiel pour toute création d’entreprises. Et la constitution d’une société sur le sol américain ne déroge pas de cette règle. Ce document sert à présenter les stratégies commerciales de l’enseigne et à étudier sa viabilité. Une fois que les autorités auront autorisé l’implantation de l’activité, le créateur doit ensuite procéder à la réalisation des formalités administratives obligatoires.
Le définition de la forme juridique est primordiale, car cela influera sur la future organisation dans la startup. Parmi les nombreux choix qui s’offrent aux entrepreneurs, la structure juridique Limited Liability Company ou LLC est la plus prisée. Statut hybride et souple, il s’apparente à la SARL en France. Il présente l’avantage de limiter la responsabilité des propriétaires à leurs apports en capital. Ainsi, les biens personnels sont sécurisés en cas de faillite.
La création d’une LLC est relativement simple. Mais afin d’éviter les erreurs, il vaut mieux se faire accompagner par un avocat. Concernant la dénomination de la startup, le créateur peut choisir n’importe quelle appellation dès lors que celle-ci n’est pas encore utilisée dans l’État où il désire opérer. Ceci fait, il doit ensuite enregistrer le nom de l’entreprise auprès du gouvernement fédéral et des États.