Licencié d’un cabinet d’assurance breton pour s’être inventé de faux rendez-vous, un commercial a été débouté par les prud’hommes de sa demande de dommages et intérêts, en raison d’une activité illicite qu’il menait sur Facebook contre les intérêts de son ex-patron.
Employé comme agent commercial d’un cabinet d’assurances breton, il avait été licencié début 2010 pour une série d’absences qui se sont révélées injustifiées : l’homme reportait effectivement de faux rendez-vous sur son agenda afin de se libérer du temps dans sa vie personnelle.
Estimant son licenciement comme abusif, il a poursuivi son ex-employeur devant les prud’hommes afin de réclamer 11 400 euros de dommages et intérêts.
Mais la procédure a permis de mettre en lumière un autre trait de sa personnalité : l’ex-salarié s’était également créé un compte Facebook sous le pseudonyme « Tamertume », sous couvert duquel il diffusait des messages diffamatoires à l’encontre de son ancienne direction. Ces « posts » étaient notamment adressés aux concurrents de l’entreprise et au réseau professionnel de son ex-patron.
Après la découverte du pot-aux-roses, les juges prud’homaux ont évidemment rejeté la demande d’indemnisation du salarié « déloyal » et considéré son licenciement comme une procédure justifiée.
L’employeur bénéficiera, en plus, de 15 800 € de dommages et intérêts.