Face à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici à 2050, le secteur du bâtiment se positionne comme un acteur clé. En effet, le bâtiment pèse pour plus de 40 % de la consommation énergétique en France.
Le bâtiment, premier consommateur d’énergie en France
Alors que la facture énergétique française avoisine les 70 milliards d’euros, le bâtiment représente 40 % des consommations totales d’énergie en France.
Par ailleurs, le bâtiment consomme 70 millions de tonnes d’équivalent pétrole. Cette énergie consommée entraîne l’émission de120 millions de tonnes de CO2 représentant 25 % des émissions nationales et 32,7 millions de tonnes de carbone.
Face à ce constat, l’efficacité énergétique des bâtiments répond aux besoins de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la réduction de la dépendance de la France aux importations d’énergies fossiles.
Le plan de rénovation énergétique
La Commission européenne impose aux États membres de veiller à ce que tous les nouveaux bâtiments soient à consommation d’énergie quasi nulle pour 2021.
Au niveau national, un plan de rénovation énergétique de l’habitat prévoit d’ores et déjà la rénovation de 500 000 bâtiments par an d’ici à 2017.
Le secteur public doit d’abord montrer l’exemple : la directive européenne relative à l’efficacité énergétique impose à l’administration de rénover 3% de ses bâtiments depuis le 1er janvier 2014.
Plus généralement, pour les entreprises des secteurs publics et privés, un décret sur l’obligation de rénovation énergétique du parc tertiaire sera publié en 2014 en France. Mais déjà, à ce jour, 43 entreprises ont anticipé la mise en application de ce décret en signant la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires.
L’anticipation des entreprises, démarche exemplaire et préventive
Des acteurs reconnus, à l’instar de OFA Energy et d’Isolys, accompagnent les entreprises dans leur volonté de se conformer aux futures politiques environnementales en proposant des offres de services globale dans les domaines respectifs du chauffage / climatisation et de l’isolation des bâtiments industriels : audit énergétique, conception et installation des équipements, conseils personnalisés sur la gestion optimisée des équipements de production et de distribution de l’énergie et maintenance de ces équipements afin de parvenir à une consommation et à une gestion rationnelle de l’énergie.
Cette mise en conformité anticipée permet, qui plus est, de se prémunir d’éventuelles pénalités comme le Bonus / Malus, proposé le 29 avril dernier par Hervé Morin dans une proposition de loi relative à la promotion de l’efficacité énergétique.