Etape indispensable dans la journée type d’un salarié, la pause repas est soumise à quelques règles. Et les respecter tient du bien-être de tous…
Le local réservé à la pause repas
Le Code du Travail impose aux employeurs de mettre à la disposition de leurs salariés un local réservé aux repas, afin qu’ils ne déjeunent pas devant leur écran d’ordinateur par exemple. Cependant, selon la taille de l’entreprise, les règles sont différentes.
- Si les employés sont moins de 25 à déjeuner au sein de l’entreprise, ils devront disposer d’un espace leur permettant de prendre leurs repas « dans de bonnes conditions de santé et de sécurité » (R.4428-23)
- Si les salariés sont plus de 25, un local de restauration aménagé doit être mis à leur disposition, comprenant un robinet d’eau potable, des sièges et des tables en nombre suffisant, un réfrigérateur et de quoi faire réchauffer des plats.
De ce fait, l’entreprise peut mettre en place une cantine, seule ou dans le cadre d’une gestion commune avec d’autres entreprises, ce qui permet de limiter quelque peu les frais. Malgré tout, la solution la plus économique est de situer ce local dans les murs de l’entreprise.
2. Les titres-restaurant
Les titres-restaurant
L’octroi de titres-restaurant aux employés n’est pas obligatoire mais c’est généralement consensuel dans les grandes entreprises.
Plusieurs titres existent, comme par exemple les Chèques-déjeuner, les Chèques-restaurant et les Tickets-Restaurant. Les salariés peuvent être exonérés de cotisations sociales si les dirigeants de l’entreprise contribuent à 50 ou 60% du prix du titre, dans la limite de 5,04 euros/ticket.
Les salariés peuvent bénéficier d’un ticket de ce genre par jour.