Le droit de retrait est différent du droit de grève. Les salariés peuvent l’exercer en cas de « danger grave et imminent ».
Non, non, le droit de retrait ce n’est pas le droit de grève. Ça s’appellerait pareil, déjà, si c’était le cas ! Blague à part, le droit de retrait, qui existe dans le privé depuis 1982 et dans le public depuis 1995, se prend en cas de « danger grave et imminent » pour un ou plusieurs salariés. Suffit d’avertir son employeur, sans préavis ni accord.
En revanche, un « motif raisonnable » est évidemment indispensable, sous peine de sanction et/ou de retenue de salaires. Après l’agression subie par un contrôleur SNCF récemment, ses collègues ont exercé hier leur droit de retrait, provoquant des perturbations très importantes (source : Europe 1).