A l’heure de la crise, les contrats de travail sont souvent au centre des débats dans les entreprises. Les salariés ne font pas toujours attention aux conditions de leur contrat de travail. Penchons nous sur le contenu de ce document capital.
Dès l’embauche, un salarié doit vérifier le contenu de son contrat de travail avant de le parapher. A partir du moment où celui-ci est signé, le salarié doit respecter les mentions qu’il prévoit tant en terme de droits que de devoirs. Le moindre écart pourra faire l’objet d’une sanction par l’employeur pour non respect des obligations contractuelles. 4 points sont essentiels dans ce contrat de travail.
La période d’essai, dont la durée figure impérativement dans le contrat, pourra être renouvelée si cette possibilité de renouvellement est également mentionnée dans le document. D’ailleurs, même si la convention collective applicable dans l’entreprise prévoit une période d’essai, celle-ci ne peut être imposée par l’employeur si le contrat n’en fait pas mention.
2. Durée et horaires de travail
Votre accord est obligatoire quant à la durée et aux horaires de travail prévus dans le contrat de travail. Aucune modification ne peut avoir lieu sans l’aval du salarié. Cependant, qu’il soit question de 35 heures par semaine ou plus, l’employeur a le droit de vous demander d’effectuer des heures supplémentaires rémunérées. De même, l’employeur n’a pas besoin de l’accord préalable du salarié pour modifier ses horaires de travail fixés selon le contrat. Ce n’est pas le cas si les horaires ont été un élément déterminant lors de l’embauche. De plus, votre accord préalable est nécessaire pour certaines modifications d’horaire de travail, notamment pour le passage d’un horaire de travail de jour à un horaire de travail de nuit.
3. Lieu de travail et statut
D’autre part, sauf s’il est indiqué dans votre contrat de travail que vous travaillerez exclusivement dans un lieu, l’indication du lieu de travail n’a qu’une valeur informative. D’ailleurs, si une mutation s’opère dans un même secteur géographique, l’employeur peut modifier votre lieu de travail. Seule la clause de mobilité incluse dans le contrat de travail peut permettre à un employeur d’imposer une modification du lieu de travail, à son salarié, au-delà de ce secteur géographique et dans les limites de la zone définie par cette clause.
Le statut, la classification et le salaire minima indiqués dans votre contrat de travail sont déterminants. Le statut et la classification indiqués doivent correspondre aux fonctions que vous exercez, sinon vous pourriez être « sous-classé ». Or, de votre classification dépend le seuil minimal de rémunération défini dans la convention collective.