Un article du Parisien rapporte que 120 salariés de la filiale française de Wolters Kluwer, située à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), sont actuellement en arrêt maladie. L’entreprise a été assignée devant la justice.
Les chargés de communication de la filiale française de Wolters Kluwer, implantée à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), ont du pain sur planche.
L’entreprise, soumise à climat social tendu engendré par la mise en œuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi, accumule effectivement les arrêts maladie, à tel point qu’un grand média national a fini par avoir vent de l’affaire.
120 salariés sont actuellement absents pour cause de « surmenage et de dépressions nerveuses » selon Le Parisien, soit 12% de l’effectif. Autant dire que c’est du jamais vu dans cette société, spécialiste des services d’information professionnelle dans les secteurs de l’édition et de la presse spécialisée.
Le quotidien rapporte notamment les propos d’une syndicaliste CGT selon lesquels « 300 à 400 personnes passent, chaque mois, chez l’infirmière », ce qui donne une idée du niveau de stress engrangé par les 1 000 salariés de Wolters Kluwer.
Toujours selon Le Parisien, l’entreprise, qui bouleverse actuellement ses méthodes de travail, a été assignée devant le tribunal des référés pour « le risque psycho-social » qui pèse sur l’ensemble des effectifs.
Le plan de sauvegarde de l’emploi engagé induit notamment de gros « changements pour les équipes » en raison du passage « au support papier au support numérique » indique la directrice de communication de l’entreprise.
Pour désamorcer la crise, la direction aurait fait « appel à un cabinet de conseil extérieur », installé une cellule d’écoute dans les locaux et renforcé les échanges entre les partenaires sociaux.